Taxer les rivières !!!

Voici une nouvelle taxe en gestation. L’idée serait de taxer annuellement le passage d’un cour d’eau dans une parcelle de terrain .La taxe serait d’environ 50 Centimes par mètre linéaire pour financer l’entretien des rivières par l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques l’ONEMA . Et oui tout ce taxe alors à quand la pause fiscale ???

Le déséquilibre des retraites.

 Le dernier rapport sur les retraites 2013 pointe du doigt un certain déséquilibre entre le public et le privé : " les retraites des fonctionnaires coûteraient  37,3 milliards d'euros aux contribuables", en effet dans le public seul un quart des pensions est financé par les cotisations salariales contre 82,9 % pour le régime des salariés du privé. L'état finance donc les retraites des fonctionnaires à hauteur de 73%, soit une somme de 37,3 milliards d'euros en 2013. Le déséquilibre des retraites s'explique de plusieurs manières. D'abord, le régime des fonctionnaires compte plus de retraités (2,33 millions) que de cotisants (2,1 millions). Les pensions du public sont calculés sur les six derniers mois de traitement alors quelles sont calculées sur les 25 dernières années dans le privé (de nombreux agents de l’état bénéficiant d’un "coup de pouce" dans leurs derniers mois d'activité).  Le régime de la fonction publique est, enfin, plus généreux sur les "dispositifs de solidarité" ce qui représentent 27,9% des pensions, contre 16,2% dans le privé. Voici donc une belle image d’inégalités fiscales.

Et oui elles étaient belles, elles étaient fraîches. Elles sentaient bon la rosée mais elles se sont vite fané les promesses de lendemain d'élection…

Ça couine dans la rue " Ras-le-bol des impôts, y en a marre des taxes "

Je n’ai pas l’intention d’en rajouter, mais faut pas déconner quand même !!! Face aux contestations d’impôts qui se multiplient dans la rue (écotaxe, TVA…) La fusion de l'impôt sur le revenu et de la Contribution sociale généralisée (CSG) est la réponse et surtout l’idée qu’ils nous ont trouvée pour calmer la rue. C’est plutôt inattendu de remettre à plat le système fiscal. Mais cette réforme pose plus de questions que de réponses, c’est un vrai casse-tête. L’impôt sur le revenu rapporte moins de 75 milliards d’euros et touche moins de revenus que la CSG qui touche davantage de revenu et rapporte 90 milliards d’euros par contre la CSG est prélevé à la source  et est une taxe assez large. Alors comment faire la fusion.  Certains imaginent une taxe unique qui serait progressive comme l’impôt sur le revenu, à assiette large comme la CSG et prélevée à la source, les sommes dues seraient déjà déduites des salaires versés.  En quelque sorte ceux qui paient déjà des impôts vont payer leurs parts plus la CSG de ceux qui ne paieront pas d’impôts, c’est-à-dire une augmentation déguisée .Super L’idée !!! Alors croix de bois, croix de fer si je mens je vais en enfer,  je pense qu’il va y avoir encore du monde dans la rue …

 

Mon cheval est en colère !!!

Publié, il y a quelques jours au Journal Officiel , le décret d'abrogation du taux réduit de TVA (7 %) sur l'activité des centres équestres annonce une hausse à 20 % à compter du 1er janvier 2014. Dictée par Bruxelles au nom de "l'harmonisation", la décision provoque la colère de la profession et des centres équestres. Après des pétitions et lettres de protestations, maintenant  ils vont défilés aujourd’hui à Paris. Mais le problème, c'est que l'équitation véhicule l'image d'un sport de riches, même si elle s'est légèrement démocratisée ces dernières années.

 "Prout ma chère" Jean Charles Henry nous allons à la manif de Paris… 

Petite Leçon de survie …

Deux petites souris tombent dans un seau plein de crème.

La première désespérée renonce très vite et se noie.

La seconde refuse ce destin funeste et se débat.

Elle se débat tellement qu'elle transforme la crème en beurre et ainsi sort du sceau.

A partir de maintenant il faut être la deuxième souris.

 

C'est la Rrévolution : Il est interdit d'interdire !

Il est interdit d'interdire une petite reprise du slogan de mai 68. Cette phrase devient rapidement l'une des plus emblématiques de l’époque. Aujourd’hui  l’exacerbation et les tensions sociales font dire par certains que nous sommes au bord d’une révolution. La France a toujours été un pays contestataire et en ce moment il y a beaucoup de raisons pour ne pas être content. Nous avons des tensions liés à la politique fiscale,tension à l’école pour les rythmes scolaires, tensions religieuses et culturelles pour le mariage pour tous, tensions liées à l’emploi par les fermetures d’entreprises et les suppressions de postes, des tensions politiques, économiques et sociales, tension avec le pouvoir politique en panne... La conjoncture de tous ces points de dysfonctionnement nous laisse penser que nous sommes quand même au bord du gouffre et que tous ces problèmes économiques rencontrés actuellement ont des ressemblances avec ceux qui précèdent la Révolution. Mais les révolutions ne se font pas toutes dans la rue et la situation de la France n’à rien avoir avec celles de 1789. Nous n’avons pas envie de faire voler en éclat tout notre système social, mais ce que nous risquons, si nous tardons à prendre des réformes structurelles,  c’est une révolution qui viendrait plutôt de l’extérieur, une mise sous tutelle  de notre système économique par nos créanciers et là on va dérouiller pendant une paire d’année...

Savoir saluer est un métier …

A Senlis les élections municipales des 23 et 30 mars prochain se profilent, quelques candidats se sont déclarés et déjà on commence à recevoir les programmes et questionnaires dans les boîtes aux lettres. Certains savent se vendre et d’autre oubli de vous serrer la main pendant le salon des vins. Pas bien !!! En politique municipale, le premier geste à faire pour pouvoir nous exprimer, c’est d’aller voter mais faut-il encore qu’on nous donne envie. Nous sommes dans une époque où il est très facile de commenter ou de donner notre opinion sur des événements soit par Facebook, Twitter, Internet ou par texto. Une élection, c’est avant tout l’occasion idéale pour les futurs élus de faire le plein des préoccupations et des revendications de la population. La poignée de main, le dialogue sont autant d’éléments qui contribuent à faire d’une campagne électorale un exercice démocratique et d’échanges passionnant. C’est donc un moment essentiel ou il faut être à l’écoute de sa future population…

Les loyers sont-ils trop chers à Senlis?

Une chose qui m'agace profondément depuis quelques années, se sont ces loyers exorbitants que l'on est amené à payer pour avoir un toit sur la tête. De nombreuses personnes cherchent à se loger sur Senlis, beaucoup déchantent devant le prix des loyers .Baisser les loyers qui sont trop élevés ? Posons-nous plutôt la bonne question : Qui peut encore se les payer ? Qui a les moyens de prétendre à ces loyers ? Surement pas les jeunes démarrant leur vie professionnelle. C’est eux qui paient la frénésie des hausses du passé, un ticket d'entrée devenu très élevé, trop élevé  Ces jeunes qui débutent dans la vie sont exclus de notre ville contraint d’aller habiter à des dizaines de kilomètres ou le prix au m2 est plus raisonnable. Le loyer est un prix qui reflète le rendement escompté par un propriétaire pour un bien donné et à Senlis les propriétaires ont beaucoup d’appétit. Il faut sortir de la langue de bois, le pouvoir d’achat est en forte baisse et désormais les français rognent sur les dépenses, faut-il se priver pour se loger ? Le marché locatif ne retrouvera pas sa fluidité et son accessibilité sans l’encadrement des prix et surtout il faut construire des logements  (logement social et logement intermédiaire). Investir dans la construction de logement est aussi rentable et nettement plus sûr et plus juste que d’investir sur les marchés financiers qui peuvent s’effondrer du jour au lendemain…

Le pavé de mauvaises intentions

Rien de plus agaçant qu'une voiture mal stationnée. Ces automobilistes considèrent en effet que l’espace public appartient à leur voiture et posent un grave problème d’incivisme au sein de notre ville de Senlis. Le stationnement sauvage est un véritable enfer pour les piétons. Par ce comportement irresponsable ils gâchent à beaucoup de gens ce moment de plaisir à flâner dans notre beau centre-ville. La bêtise m’exaspère et le trottoir n’est pas un parking…

A Senlis l’immobilier est-il trop cher ?

En période d’incertitude boursière, la pierre retrouve son statut de valeur refuge, et Senlis ne déroge pas à ce phénomène. Le prix moyen du mètre carré à Senlis est d’environ  2785 € (avec une fourchette allant de 2057 € à 5188 €) tous types de biens confondus. A Senlis comme dans d’autres villes le marché immobilier devient de plus en plus fermé et les ventes se concentrent sur des acheteurs plus âgés d’où l’exclusion des primo accédants les plus modestes. De plus en plus de retraité vendent leurs logements dans les petits villages aux alentours pour habiter la ville et acheter à Senlis. Si les prix ont atteint des prix himalayens  jusqu'à ce jour, c'est qu'il y a des acquéreurs et c'est tout simplement la loi du marché.   Logement trop cher, loyers trop élevés, pas de travail, les jeunes quittent Senlis pour s’établir dans des villes plus abordables avec des prix plus raisonnables. L'optimisme n'est plus de mise et il faut faire vite, le logement et le travail sont des droits fondamentaux, j’ai beau regarder dans ma boule de cristal je ne vois pas comment on va s’en sortir !!!     à moins que !!!        

   C'est l'Ordonnance n° 86-1243 du 1er décembre 1986 modifiée relative à la liberté des prix et de la concurrence (J.O. 9 décembre) qui a libéré les prix. Une ordonnance est facilement annulée et de plus, un de ses textes prévoit qu'en cas de nécessité de la Nation, l’état peut intervenir et bloquer les prix…

L’immobilier est-il trop cher en France ?

Les taux d’intérêt sont au plus bas et le marché de l’immobilier n’a jamais été aussi défavorable aux futurs  acquéreurs. Le revenu moyen de ceux qui achète s’élève à environ 4500 euros et l’apport moyen lui s’élève à 52000 euros. Les nouveaux acquéreurs sont donc de plus en plus aisés. Selon certaines études le marché immobilier français est le numéro un mondial pour la surévaluation des prix par rapport au revenu des ménages, et le quatrième plus surévalué par rapport aux loyers. L'optimisme n'est plus de mise dans l’immobilier, faible taux de transaction, logements trop cher, avenir incertain, voilà un futur bien sombre. L’immobilier en France est devenu une machine à spéculer et cette spéculation n’apporte rien à la France, ni travail, ni plus-values. Le marché de l’immobilier est de plus en plus fermé et les ventes se concentrent sur des acheteurs plus âgés et surtout plus aisés. En Allemagne pays qui est devenu la référence économique et dont on nous matraque chaque jour, l'immobilier est moitié moins cher et le prix des loyers est très bas, alors pas étonnant qu’ils vivent mieux que nous !!! En France, tant qu'il y aura des acheteurs prêts à payer cher, très cher, très très cher leur logement, il n'y a aucune raison que les prix baissent ! AUCUNE !

Le marché de Senlis pas bon marché.

Beaucoup de gens pensent qu’aller sur les marchés, acheter directement aux producteurs, c’est le top. C’est vrai pour la qualité des produits, leur fraîcheur, ce n’est pas vrai pour le prix. Sur le marché de Senlis se côtoient les producteurs locaux et les revendeurs se servant dans les circuits de distribution. Allez voir, les prix sont les mêmes aux deux endroits.  Si c’est ça la loi du marché, c’est à n’y rien comprendre. Manger au moins 5 fruits et légumes par jour pour garder la santé OK, mais pour la santé de mon porte-monnaie ce n’est pas très bon.   L’absence de concurrence à Senlis est responsable de cette flambée des prix, mais il ne faudrait quand même pas nous prendre pour des concombres…

Trop de camions traversent notre ville.

Avez-vous fait le même constat que moi mais je trouve une certaine augmentation du trafic de poids lourds traversant Senlis sur la N17 (rue de la République).Ce qui m’agace le plus à part les nuisances sonores et la pollution supplémentaire des gaz d’échappement, c’est le danger que représente ces mastodontes vis-à-vis des piétons et des cyclistes. Sur certaine portion ils n’arrivent même pas à passer et nous sommes obligés de monter sur les trottoirs avec nos voitures pour les laisser passer. Beaucoup de poids lourds privilégient les routes départementales et n’hésitent pas à braver la réglementation, ils délaissent les autoroutes et c’est dangereux pour la circulation.