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jeudi 25 octobre 2012

Où installer à Senlis l’aire de grand passage pour les gens du voyage ?



L’épineux problème de l’implantation de l’aire de grand passage à  Senlis est toujours un dossier sensible. Il faut quand même savoir que la France est l’un des rares pays, avec l’Irlande, à avoir mis en place une telle politique d’accueil et d’accompagnement des gens du voyage. Cette implantation doit répondre à un cahier des charges très strict et une telle infrastructure, car on parle quand même d’une aire d’accueil allant jusqu'à 200  places, ne peut-être implanté n’ importe où. L’aire de grand passage, doit répondent de manière permanente aux besoins de déplacement des gens du voyage à l’occasion des grands rassemblements traditionnels ou occasionnels, avant et après ces rassemblements. La durée de séjour est courte dans ces aires, de quelques jours à quelques semaines. Leur aménagement est sommaire, l’essentiel étant de fournir une superficie suffisante et un accès routier. Ces aires ne sont pas ouvertes en permanence et de ce fait elle ne nécessite pas de gestion. Néanmoins, il est indispensable que les grands groupes qui se déplacent puissent disposer en toute circonstance d’un terrain de capacité suffisante ainsi que de l’aide des autorités locales pour les besoins en eau, en électricité et assainissement. Depuis plusieurs années on a tout essayé à Senlis pour choisir ce site, au début 13 terrains ont été retenus, puis 4 puis 1 et toujours le même scénario, oppositions de certains et désengagements des autres. Alors pourquoi ne pas organiser un référendum à Senlis « Pour ou Contre » la pertinence de faire une aire d’accueil. Je me suis toujours posé la question de savoir pourquoi les gens du voyage venaient spécialement se rassembler à Senlis pendant plusieurs semaines. J’ai toujours connu quelques caravanes par ci par là et je me souviens également qu’il y avait toujours une ou deux places à l’école pour accueillir les enfants, mais de tels rassemblements, 200 caravanes c’est la taille d’un petit village. Les dégâts occasionnés dernièrement autours des lycées avenue de Reims laissent à réfléchir, l'air de jeux n’est plus qu’un champ de labour. L’environnement de notre cité royale n’est pas du tout adapté, et l’argent utilisé à un tel projet pourrait servir à développer notre ville et créer de l’emploie. Pour finir je ne suis pas persuadé que  l’obligation de création d’aires d’accueil ne soit très efficace contre les stationnements illicites.