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jeudi 4 octobre 2012

Augmentation de la CSG c’est la faute à la Crise …



On entend ce mot partout. Il ne se passe pas un instant ou on ne vous parle pas de la Crise   La crise grecque,  l’Europe est en crise, la France est en Crise, C’est la Crise …. Mais, au fait, c’est quoi, une crise ? Le mot « Crise » est utilisé un peu partout dans les journaux, à la télévision, à la radio. Vous avez sans doute déjà compris, on utilise le mot Crise quand ça va mal ! La crise qui nous frappe en ce moment est une crise économique.  
Et tous, nous subissons cette crise économique, surtout si vous écoutez la radio ou la télévision. Notre avantage, c'est que nous n’y connaissons rien. Alors que sur les plateaux de télévision défilent des cohortes d'experts économiques, toujours très sûrs d’eux, qui vous disent toujours la même chose: alléger les charges des entreprises, alléger les impôts, alléger les budgets des États, alléger les salaires … Ce qui est grave c'est que ces "experts" caracolent sur tous les médias pour nous expliquer la Crise et qu’au bout du compte, le téléspectateur moyen n'y comprend rien, mais on ressort avec la sensation  que tout va mal et que c'est la fatalité, qu'il faut "payer la dette" dont on ne sait pas trop de quoi il retourne et, si la communication est bien faite, nous nous sentirons même les premiers coupable !!!
Qu’on le déplore ou non, rappelons que notre société est d’abord une société de consommation. Et pour qu’une société de consommation fonctionne, même si cela semble être absurde pour certains, il est nécessaire que les ménages consomment.   
La part des salaires qui constitue l’essentiel du revenu des ménages et de la consommation, ne cesse de diminuer alors que les prix à la consommation, les impôts, les taxes,l'immobiliers, les loyers, les charges, la CSG augmentent de plus en plus. Contre vents et marées il faut maintenir la progression du pouvoir d’achat, car la propension à consommer de ces ménages est importante, elle seule est en mesure d’assurer une croissance durable. Les goulots d'étranglement se multiplient partout. C’est un cercle sans fin car plus on nous enlève du pouvoir d’achat moins nous consommons, donc moins de rentrée de TVA pour l’état et ainsi de suite. Cette spirale infernale peut durer longtemps…..Je n'ai pas la naïveté de croire que le capitalisme va s'effondrer demain matin, et tout seul. Mais il m'apparaît que cette crise des structures économiques, sociales, politiques et idéologiques ne pourra être résolue que par des changements structurels profonds. La machine infernale est en train de s'enclencher. Il est désormais possible que la France rentre dans le club peu enviable des pays dont la dette publique est considérée comme toxique par les marchés financiers. Pour la France, le point de non-retour n'est pas encore franchi, mais les prémices sont là. Une fois le point de non-retour franchi, le gouvernement ne pourra plus rien faire pour empêcher ce rouleau compresseur d'avancer.
La solution à la crise réside dans notre capacité à mettre l’économie au service de l’homme, et non l’inverse. C’est-à-dire un système qui comporte un peu plus d’amour et un peu moins d’indifférence.