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lundi 13 juillet 2015

Petit mot à l'attention de ceux qui nous promettent des emplois !!!


Certains élus, nous parlent de création d'emplois. Dans les promesses comme dans les bilans, ils oublient de pondérer leurs chiffres. Créer des dizaines d’emplois d'un coup de baguette magique, sur la durée d'un mandat voilà qui pourrait faire rêver toutes les personnes un peu naïves. Face aux promesses et bilans, on ne peut que s'interroger sur la manière dont sont calculés certains projets ? En fait, à chaque fois qu'un candidat évoque des créations d'emplois, il parle en brut et non en net. C'est-à-dire que ces chiffres n'incluent pas la disparition d'emploi sur la période donnée. On se demande même bien comment ils peuvent  trouver la solution pour changer de braquet et créer ces dizaines d'emplois sans mettre en place des solutions efficaces et pérennes pour attirer les entreprises et inciter à la création d'emplois sur des zones géographiques préalablement bien définies, à moins que survienne du jour au lendemain un miracle économique. Ce ne sont pas les élus qui créent les postes et les emplois, mais les conditions du développement économique. Ça peut faire sourire certains mais le maire a une marge de manœuvre très limitée en matière de création d'emplois et, raisonner sur la base d'une commune n'a plus aucun sens. Le maire a une capacité plus qu'indirecte à influencer l'installation de nouvelles entreprises et par la même occasion à créer des d’emplois. Heureusement, les promesses s'oublient vite.

dimanche 5 juillet 2015

Vive le vélo !!!


Quand on parle de rue aujourd'hui on a tendance à confondre avec route, à penser voiture avant tout. Et bien non ! Une rue, en ville, c'est tout l'espace public, de façade à façade, chaussée comme trottoirs. Un espace à partager entre piétons, cyclistes et automobilistes. Un espace où quelques règles de bonne conduite et de respect mutuel s'imposent pour cohabiter en toute sécurité...

En ville rouler à vélo peut facilement vous rendre parano, surtout qu’il faut rester en permanence sur ses gardes et être très attentif vu le nombre de voitures dans nos rues étroites. Pas facile de vivre la ville à vélo dans un environnement encore dominé par la voiture individuelle qui ne vous respecte pas, pourtant le vélo est un moyen de transport bon marché et surtout non-polluant.

En ville, la voiture couvre la plupart du temps de très courtes distances et c’est là qu’elle est la plus polluante Moteur froid, elle pollue davantage au démarrage. Contrairement aux idées reçues, le vélo nous expose deux à trois fois moins à la pollution (5,9 mg/3 d’exposition au monoxyde de carbone contre 14,1 en voiture, dans cet espace clos où l’air ne circule pas…). En parcourant 10 km à vélo chaque jour, au lieu de prendre la voiture, on évite aussi le rejet de 700 kg de CO2 par an ! Enfin, adopter le vélo au quotidien, c’est aussi faire chaque jour un peu de sport… rien de tel pour rester en bonne santé. Peu à peu, le vélo se fait sa place dans les villes françaises : services de prêts ou de location, infrastructures adaptées, aménagement des rues…  

 Il faut donc se faire à l’idée que le vélo a sa place sur la route et c’est un droit !!!  

mardi 30 juin 2015

CREMES SOLAIRES: CE QU'IL FAUT SAVOIR


 
 
Avant de s’exposer aux rayons, il faut se protéger, on le sait. Ce qu’on ignore souvent, revanche, c’est qu’à quel point les écrans solaires sont source d’idées préconçues, voire erronées. Démêlons le vrai du faux.


 
Une crème à haut indice de protection nous empêche de produire de la vitamine D.
VRAI ET FAUX. Pour produire de la vitamine D, notre organisme a besoin de s’exposer au soleil. Une
crème avec un SPF 50, par exemple, filtre une grande partie des UV qui permettent de synthétiser cette vitamine. Mais il faut savoir que pour satisfaire nos besoins en vitamine D, il n’est pas nécessaire de s’allonger sur une plage pendant toute une journée. Une simple exposition des mains, des avant-bras et du visage pendant 10 à 15 minutes par jour, trois fois par semaine, suffit amplement.

Les écrans solaires sont moins efficaces si on les utilise en même temps des produits anti-moustiques.
VRAI. Certains répulsifs diminuent l’efficacité des crèmes solaires. Pour limiter cet effet, il faut s’enduire de protection solaire une vingtaine de minutes avant d’appliquer l’anti-moustique. Les moustiques préférant l’aube ou le crépuscule pour se nourrir, les risques de devoir choisir entre éviter les coups de soleil ou se faire piquer sont donc limités.

On peut utiliser son flacon de crème solaire entamé l’année précédente, la protection reste efficace.
FAUX. La plupart des produits cosmétiques – en particulier lorsqu’ils contiennent des matières grasses – ont une date de péremption. Les crèmes solaires n’échappent pas à cette règle. Leurs filtres de protection se détériorent lorsqu’ils sont exposés à la lumière, à la chaleur et à l’air. Aussi lorsque vous conservez un écran solaire d’un été sur l’autre, il perd de son efficacité. Mieux vaut en acheter un neuf et utiliser l’ancien comme crème hydratante.

Plus un indice de protection est élevé, moins on a besoin de renouveler les applications dans la journée.
FAUX.
Car les crèmes solaires s’éliminent avec la transpiration, avec le frottement du sable ou de la serviette de bain, et avec l’eau. Même lorsqu’elles sont dites waterproof! Une crème solaire résistante à l'eau ne protège que pendant la durée du bain, pas après. Il faut donc impérativement s’enduire de protection toutes les deux heures, voire toutes les heures si l’ensoleillement et la chaleur sont intenses, et systématiquement lorsqu’on sort de l’eau. Et ne pas lésiner sur la quantité: pour être protégé, il faut tartiner 2 milligrammes de crème par centimètre carré de peau. La plupart des personnes n’en mettent pas assez. Enfin, il n’existe pas d’écran vraiment «total». Toutes les crèmes solaires laissent passer une partie des UV. Quant au bronzage, il équivaut à un indice de protection 5. Il est donc illusoire de croire qu’on n’a plus besoin de crème lorsqu’on affiche un joli hâle.

Les crèmes solaires sont néfastes pour l’environnement.
VRAI.
On estime que chaque année, plusieurs milliers de tonnes de produits solaires finissent dans les océans. Or, la plupart ne sont pas biodégradables. Les filtres, qu’ils soient chimiques (protègent en absorbant les UV) ou minéraux (forment sur la peau un écran réfléchissant les rayons), contiennent notamment des perturbateurs endocriniens et des nanoparticules néfastes pour la santé des poissons. Pis: selon une étude publiée dans «Environmental Health Perspectives», la crème solaire peut faciliter le développement d'infections qui détruisent la zooxanthelle, une micro algue vivant en symbiose avec le corail et nécessaire à son développement. Privés de cette précieuse alliée, les récifs coralliens blanchissent et meurent.

Plus le SPF est élevé, plus on est protégé.
VRAI ET FAUX.
En réalité, l’indice SPF (aussi appelé IP ou FPS) marqué sur le flacon indique son degré de protection contre les UVB, ultraviolets responsables des coups de soleil. En revanche, cela ne signifie pas forcément que ladite lotion protège des UVA qui provoquent un vieillissement prématuré de la peau, ni des infrarouges qui pénètrent plus profondément que les UVA et les UVB et peuvent faire des dégâts importants en détruisant l’élastine et le collagène. D’où la nécessité de bien lire l’emballage et de choisir un produit qui protège contre ces trois types de rayons (mention «à large spectre»).

vendredi 26 juin 2015

Famille, sécurité routière, tiers payant élargi: voici les principaux changements attendus pour le 1er juillet


Allocations familiales. Une petite révolution pour les familles. Depuis la fin de la guerre, elles recevaient des allocations familiales, en fonction du nombre d'enfants, à partir de deux. Désormais, les revenus seront pris en compte, une mesure « de justice sociale » pour le gouvernement, une atteinte à la politique familiale pour ses adversaires. Les familles gagnant plus de 6.000 euros nets par mois verront leurs allocations divisées par deux. Au-dessus de 8.000 euros de revenus, elles seront divisées par quatre. Environ 485.000 foyers devraient être touchés.

Aide à la complémentaire santé. Dix ans après sa naissance, l'Aide à la complémentaire santé (ACS), coup de pouce financier pour les personnes modestes, se réforme. Pour pouvoir en bénéficier, les assurés doivent dorénavant choisir entre dix contrats type garantissant un panier de soins minimal, dont la liste a été publiée en avril. Fin 2014, 1,2 million de personnes bénéficiaient de l'ACS.

Le tiers payant. La généralisation de la dispense de frais pour tous les assurés est prévue en 2017. Mais dès le 1er juillet, le tiers payant s'appliquera aux bénéficiaires de l'Aide à la complémentaire santé (ACS). Les médecins protestent et ont appelé à la « désobéissance civile ».

Sécurité routière

Zéro verre d'alcool pour les conducteurs novices. Le taux d'alcoolémie des conducteurs disposant d'un permis probatoire est abaissé de 0,5g/l à 0,2 g/l de sang. Le gouvernement n'a pas fixé le taux à 0g/l afin d'éviter les « faux positifs » dus à l'usage de médicaments comprenant de l'alcool ou à l'alcoolémie naturelle causée par la métabolisation des protéines. Dans le viseur, les conducteurs ayant leur permis depuis moins de trois ans (deux ans en cas de conduite accompagnée) et ceux qui doivent le repasser après la perte de leurs 12 points ou l'annulation de leur permis. Tout contrevenant est passible d'une amende de 135 euros et d'un retrait de 6 points.
Les oreillettes bannies. Interdiction de conduire désormais un véhicule ou un deux roues (y compris vélo) avec un dispositif émetteur de son porté sur une ou les deux oreilles (kit mains libres, oreillette bluetooth, casque audio...). Seules sont autorisées les communications par haut-parleur pour les voitures ou via des casques spécialement équipés pour les deux roues motorisés. Coût de l'infraction: une amende de 135 euros et 3 points de moins sur le permis de conduire.
Des tronçons à 80km/h. L'expérimentation de la baisse de la vitesse maximale autorisée de 90 km/h à 80 km/h débute sur 81 kilomètres répartis sur trois routes jugées accidentogènes: la RN7 dans la Drôme (18 km entre Valence et Crozes-Hermitage), la RN57 en Haute-Saône (14 km entre Vesoul et Rioz) et la RN151 dans l'Yonne et la Nièvre (32 km et 17 km, entre Auxerre et Varzy).

                     Amiante, restaurants, allocations chômage...

Nouveau seuil pour les travailleurs exposés à l'amiante. Conformément à un décret de mai 2012, la valeur limite d'exposition professionnelle (VLEP) au matériau cancérigène, qui était de 100 fibres par litre, est abaissée à 10 fibres par litre. Selon l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), l'amiante, interdit depuis 1997 mais encore présent dans de nombreux bâtiments, est responsable chaque année de près de 5.000 maladies reconnues comme étant liées au travail (comme des cancers du poumon ou de la plèvre, les mésothéliomes). Les maladies peuvent survenir jusqu'à 40 ans après l'exposition, et le nombre de cancers induit « ne cesse d'augmenter », selon l'INRS.

Restaurants: les aliments allergènes signalés. Les restaurateurs ont pour obligation d'afficher sur leurs menus ou de mettre à disposition de leurs clients la présence de 14 substances provoquant des allergies ou des intolérances dans les denrées alimentaires. Pour la consommation au sein d'un établissement de restauration ou cantine, les professionnels devront tenir à jour un document écrit sur la présence d'allergènes dans les plats proposés. Il devra être facilement accessible pour le consommateur à sa demande.

Allocations chômage revalorisées de 0,3%. 1,6 million de demandeurs d'emploi indemnisés par l'assurance chômage verront leurs indemnités revalorisées de 0,3% au 1er juillet. Cette hausse s'appliquera à l'allocation minimale et à la partie fixe des allocations d'aide au retour à l'emploi (ARE).

jeudi 20 novembre 2014

Comment déguster un vin ...


Plus qu’un art de vivre, le vin est une passion pour beaucoup en France. Mais faute d’enseignement, l’œnologie n’est pas accessible à tous. Il faut peu de chose pour que la consommation habituelle devienne réfléchie. Tout le monde est capable d’être ou devenir Dégustateur, chacun à sa propre vitesse, avec ses propres compétences.
Voici un petit résumé qui est basé sur la trilogie : Œil, Nez, Bouche qui établit la Chronologie à respecter pour la dégustation d’un vin :

Œil : Un vin se regarde
Prenons d’abord plaisir à admirer le vin dans son verre : l’éclat des couleurs et ses réactions à la lumière. La couleur s’apprécie en fonction de sa teinte et de son intensité (claire, foncée, sombre, intense). Un examen visuel renseigne sur l’âge, le cépage et la qualité du millésime.
Pour les rouges, le disque du vin est la surface du vin. Son éclat et son épaisseur renseigneront son âge. Plus le disque est épais, plus le vin est évolué. Enfin pour les vins blancs, les larmes qui s’accrochent aux verres traduisent le gras du vin et sa viscosité.

Nez : Un vin se hume
 
Le premier nez est l’inspiration au-dessus du verre dès le vin versé. Ce premier nez renseigne sur la personnalité du vin et ses éventuels défauts. Avant le deuxième nez, remuez le verre pour oxygéner le vin. Vous jugerez alors de l’intensité des arômes et de leurs richesses.
Des nouvelles notes apparaîtront. Ensuite, il est intéressant de se replonger dans le verre pour constater l’évolution au fur et à mesure de la dégustation.
On classe les arômes par famille (florale, animale, fruitée, minérale, boisée, etc.) qui résultent de différentes étapes de la vinification :
- Arômes primaires, propres au cépage : floraux, minéraux, fruités, végétaux, etc.
- Arômes secondaires, liés à la fermentation : les odeurs chimiques ou lactées.
- Arômes tertiaire ce sont les arômes de vieillissement : sous-bois, animales, cuir, etc.

Bouche : Un vin se goûte

Première prise de contact : l’attaque, qui sera de qualité si elle est franche et précise mais aussi ample et aromatique. Le milieu de bouche correspond à l’épanouissement et mêle les sensations tactiles mais aussi rétro-olfactives. On détermine alors l’équilibre du vin entre tous ses « ingrédients » (alcool, amertume, tanins, etc.). Un grand vin a une persistance aromatique de plus de 10 secondes. La difficulté est de bien dissocier la persistance aromatique et les sensations de l’acidité ou d’alcool qui, elles, persistent longtemps.

Enfin un vin se discute

Quand le verre a quitté vos lèvres, mais que l’âme du vin continue à glisser en vous. On doit rendre grâce au magicien qui l’a fait, à la terre qui l’a porté. Car on aime à parler de choses émouvantes, on aime à s’exalter. Quoi de meilleur que de sentir son enthousiasme partagé, quoi de plus passionnant que de confronter les jugements.

 

 

samedi 15 novembre 2014

Du travail pour nos jeunes …..


C'est toujours la même galère pour tous ces jeunes, malgré les promesses successives des gouvernements "de gauche comme de droite" le chômage des jeunes ne cesse d’augmenter … Alors à quand l'inversion, les principaux intéressés rêvent pourtant toujours de lendemains meilleurs. Un jeune sur quatre est sans emploi et chaque année 120.000 jeunes sortent du système éducatif sans formation, près d’un sur quatre reste au chômage, ce qui fait de la France un des pays européens les plus touchés.  Chômeurs, peu ou pas qualifiés, jeunes diplômés, salariés précaires qui rêvent d'un travail plus valorisant, tous aimeraient partager l'optimisme de l'exécutif. Constat : Les promesses des politiques en matière d'emploi ça fait longtemps que les jeunes n’y croient plus. Contrairement à nos nous, je pense que cette génération ne connaîtra pas le plein emploi. Un constat partagé par beaucoup de jeunes autour de moi. Et oui ça démotive !   

mardi 11 novembre 2014

Eco quartier : Une réserve à bobos ...


Les défis environnementaux auxquels notre société est aujourd’hui confrontée poussent à agir de façon concertée et cohérente. Pourtant dans certaine ville, l’éco-quartier reflèterait trop souvent la vitrine éco-responsable d’une municipalité, plutôt qu’un véritable changement des pratiques d’aménagement et d’urbanisme. Le danger est de voir ces zones s’affirmer comme des réserves à bobos déconnectées de la réalité urbaine. Dans les projets d’éco-quartiers on constate souvent les mêmes défauts :
Le manque d’approche systémique. La conception d’ilots écologiques au sein d’une ville, où est négligé le rapport au reste de la ville .La concentration des démarches écoresponsables sur l’habitat neuf, alors que la rénovation urbaine devrait être prise en compte. L’attention particulière portée à l’esthétique qui peut parfois être de mauvais goût.  
La réalisation d’un éco-quartier a pour finalité de suggérer des logements pour tous dans un cadre de vie de qualité tout en limitant son empreinte écologique.   Les éco quartiers réorganisent la ville car la construction d’un éco quartier implique de revoir l’organisation traditionnelle de la maîtrise d’ouvrage en amont, afin de développer des partenariats financiers et pouvoir proposer des prix de vente des logements accessibles à tous.

Les nouveaux équipements publics doivent répondre aux critères de la Haute Qualité Environnementale (HQE). Les transports en commun et les modes de circulations doux (pistes cyclables, cheminement pédestre…) doivent être privilégiés par rapport à l’automobile.
 D’autre part, la mise en place du quartier est l’occasion d’établir des chantiers d’insertion professionnelle et de favoriser la filière locale pour la fourniture de matériaux et la construction des bâtiments. De plus, l’installation de commerces de proximité dans le quartier favorisera la création d’emplois locaux. L’éco-quartier garantit aussi l’accessibilité des lieux à tous, en particulier aux personnes handicapées, aux personnes âgées et aux enfants.
Enfin, les questions d’usages, d’entretien et de maintenance des bâtiments et des espaces publics doivent être anticipées pour assurer la continuité des performances de l’éco-quartier.